La France a 40 ans de retard concernant la prise en charge de l’autisme.
Même si l’information s’est améliorée, tout cela reste bien insuffisant. Le regard n’a pas beaucoup évolué et nous, familles, nous battons chaque jour pour que notre enfant accède à ses droits : celui d’aller à l’école, de faire du sport, de pratiquer l’instrument qu’il aime… Nous sommes confrontés au quotidien par ceux qui, par ignorance, détournent encore les yeux. Nous avons créé un nouveau mot, « l’autismophobie », afin d’éclairer de plein feux les discriminations qui touchent ces 600.000 personnes autistes en France.
L’autisme n’est pas une déficience mentale, ce n’est pas une maladie, ce n’est pas une fatalité, et cela peut toucher tout le monde.
Aujourd’hui, grâce aux méthodes cognitives (ABA, Teach, Feuerstein, Pecs…). tous nos enfants peuvent progresser et devenir des êtres autonomes, des citoyens qui fondent une famille et qui travaillent. L’autisme a plusieurs visages et il faut apporter à chaque autisme des réponses et des outils adaptés. Et n’oublions pas que l’autisme est une richesse, un regard différent sur le monde. Alors iI est urgent que la France évolue, que nos regards sur l’autisme évoluent, parce qu’une société qui ne protège pas ses citoyens les plus fragiles n’est pas une société juste et égalitaire.